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Appel à témoignages loir/lérot : tous à l’écoute !

Vous avez peut-être entendu durant vos soirées d’été des gloussements divers et courses poursuites dans les arbres de votre verger, dans votre grenier ou encore dans la forêt ?  Il s’agissait sûrement du loir gris ou encore de son cousin le lérot ! En cette fin d’été, la LPO BFC vous invite à participer à la grande enquête participative loir/lérot pour développer ses connaissances régionales sur ces deux petits rongeurs.

Vous pouvez les entendre jusque fin septembre, en particulier le loir. Aidez la LPO BFC à améliorer les connaissances sur leur répartition et état de conservation en Bourgogne-Franche-comté ! Si vous entendez ou voyez l’un de ces deux petits rongeurs, écrivez-nous en indiquant un lieu et en complétant éventuellement d’une photo ou d’un enregistrement sonore, à ondine.dupuis@lpo.fr. Vous pouvez également directement saisir vos observations sur la base de données www.faune-france.org. 

Comment reconnaître leurs cris ? Voici un lien où vous pourrez découvrir le cri du loir et du lérot (bas de page) : www.vienne-nature.fr/loir-lerot/ 

Comment les reconnaître visuellement ? Ces deux petits rongeurs font partie de la même famille : celle des gliridés. On reconnaît le loir gris à son pelage gris sur le dos et blanc sur le ventre, et à sa queue touffue. Le lérot, plus petit, arbore un pelage brun-gris sur le dos et blanc sur le ventre, ainsi qu’un bandeau noir sur les yeux et sa queue non touffue se termine par un plumet noir et blanc.

Pourquoi à la fin de l’été ? Ces deux petites boules de poils entrent en léthargie à partir d’octobre, jusqu’au mois d’avril : ils hibernent. Avant cela, il leur faut faire des réserves car ils vont perdre jusqu’à un tiers de leur poids pendant cette hibernation. Les mois d’août et de septembre sont alors des mois de recherche active de nourriture et en particulier des fruits secs que l’on peut trouver à cette période : noix, noisettes, faines, glands, châtaignes. Ils défendent alors leur territoire d’alimentation contre leurs congénères notamment en poussant des cris dans la nuit.

Le saviez-vous ?  Le loir et le lérot ont la faculté, comme les lézards, d’abandonner leur queue pour échapper à leurs prédateurs ! C’est ce qu’on appelle l’autotomie caudale.